Editorial
La
promulgation par Sa Sainteté le Pape Benoît XVI du
Motu
Proprio Summorum Pontificum, le 7 juillet 2007, a
profondément réjoui les fidèles
attachés au
rite romain publié en 1962 par le Bienheureux Pape Jean
XXIII,
et qui entendent demeurer dans la structure visible de l'Eglise. Ils
attendent désormais avec confiance et impatience les mesures
qui
seront prises pour vivre de cette "paix liturgique" tant
voulue par
sa Sainteté Benoit XVI , tant en ce qui concerne la
célébration de la Sainte Messe que
l'accès aux
sacrements selon le rituel ancien.
Pour cela, il nous faut nous rassembler comme l'indique le
décret.
Nous
avons,dans ce texte, un article qui indique bien la
procédure à suivre!
Art.
5, §
1. Dans les paroisses où il existe un groupe stable de
fidèles attachés à la tradition
liturgique antérieure, le curé accueillera
volontiers leur demande de célébrer la Messe
selon le rite du Missel romain édité en 1962. Il
appréciera lui-même ce qui convient pour
le bien de ces fidèles en harmonie avec la sollicitude
pastorale de la paroisse, sous le
gouvernement de l’Évêque selon les
normes du canon 392, en évitant la discorde et en
favorisant l’unité de toute
l’Église.
Pour nous rassembler, il nous faut, soit nous réunir en
association loi 1901, soit en collectif de familles voulant
l'application du Motu Proprio.
Ce site a pour objectif de recenser les fidèles
attachés à la forme "extraordinaire" du rite
Romain (Benoît XVI) sur la region Bretagne afin de constituer
des groupes sur les différentes paroisses de notre
région.
Et enfin, selon l'article n°
10 dudit Motu Propio: S' il le juge opportun, l'Ordinaire du lieu a le
droit d'ériger une paroisse personnelle au titre du canon
518, pour les célébrations selon la forme
ancienne du rite romain, ou de nommer soit un recteur soit un
chapelain, en observant les règles du droit.
Merci de transmettre cette information
aux personnes qui pourraient être interessées ou
qui ont déjà fait une démarche pour
l'application du Motu Propio!
Prions
pour que notre démarche soit
considéreé comme une
preuve d'unité avec l'église tout
entière
représentée par le Vicaire du Christ, le pape
Benoit XVI !
MERCI
SAINT
PERE POUR LE MOTU PROPRIO Summorum Pontificum
|
Le Pape a
donné l'exemple
Les
déclarations que l'abbé John Berg ,
supérieur général de la
Fraternité sacerdotale Saint Pierre a faite à
Daniel Hamiche et que publie l'Homme nouveau de samedi
dernier,
apportent à propos de l'érection à
Rome d'une paroisse personnelle , des précisions capitales
sur l'application du Motu Proprio du
07/07/07 par le Pape,
dans le diocèse dont il est l'évêque.
Cette
paroisse
personnelle a reçu pour église la Santissima
Trinita dei Pellegrini. Rappelons qu'une paroisse est dite
"personnelle" non point parce qu'elle serait le
privilège personnel conféré
à un prêtre particulier ; mais parce qu'elle est
délimitée par l'adhésion personnelle
des fidèles qui en font partie, tandis qu'une paroisse
ordinaire est délimitée par
son territoire.
Néanmoins la paroisse personelle fait normalement partie du
diocèse.
Des précisisons rendues
publiques par l'abbé John
Berg ressort notamment
1) le désservant de
la paroisse, l'abbé
Kramer , a été présenté par
le supérieur général et
agrée par le diocèse.
2) le décret d'érection
" stipule
clairement qu'elle [ la paroisse] est confiée
à la FSSP".../...L'abbé Kramer est donc
à la fois curé et recteur de l'église,
ce qui garantit que la FSSP en aura
l'usage continu.../....
C'est une paroisse pleine et entière , où l'on
aura le catéchisme et les activités de groupes de
fidèles qui façonnent la vie d'une paroisse.
3) Car voici le
plus important, qui
authentifie explicitement les
points précédents :
" le contrat passé
avec le
diocèse de Rome
.../... souligne les devoirs [ du desservant] de demeurer
fidèle au charisme particulier de sa communauté.
On
accueille sans surprise, mais avec
toute l'indignation légitime, la
révélation du fait que cette paroisse personelle
de Rome est la première obtenue par
la Fraternité
Saint Pierre en Europe. Il
y a donc
tout de même un dicocèse Europe
où le Pape peut imposer sa volonté, c'est le sien.
Les autres
paroisses personnelles de la FSSP sont aux Etats-Unis ( 6) , au Canada
(2) , au Nigéria (1). L'épiscopat
européen, ou plus exactement,
les sectaires
qui exploitent et manipulent sa
"collégialité
" conservent à l'égard des
rites tradtionnels de l'Eglise une hostilité farouche et
militante quasiment haineuse.
Depuis
une quarantaine
d'années, la fidélité
intrépide à la messe, aux sacrements, au
catéchisme traditionnels , de prêtres et de
laïcs plus ou moins regroupés dans ou autour de la
FSSP, FSSPX, L'ICRSP, l'IBP, la CRC ( etc...) apporte à
l'Eglise un témoignage sur la
continuité de son être historique et sur la
nécéssaire permanence surnaturelle et
temporelle
de son apostolat.
Tel est , avec
la permanence de leur jeunesse, le "charisme"
commun de ces divers instituts. Il y a eu ici ou
là des problèmes canoniques et des questions
administratives à régler, oui.
Mais non pas
en écrasant ou en cherchant à
piéger ce charisme.
|
Traduction
de la fin de l'intervention du cardinal HOJOS pour le DVD de la
fraternité Saint Pierre
Mère
Angelica, que le
cardinal évoque vers la fin de son allocution, est la
fondatrice de la chaîne de télévision
catholique américaine EWTN, qui a participé
à l'édition du DVD.
«
De nombreuses voix dans
l’Eglise se sont élevées pour poser
cette question : “Qu’est-ce que le Motu proprio
Summorum pontificum, que veut le Pape, en promulguant de son propre
mouvement, spontanément, cette loi universelle
qu’est le Motu proprio Summorum pontificum ?”
« L’Eglise, depuis plus de mille ans, a
célébré le rite que l’on en
est venu à appeler la “messe de Saint Pie
V”. Ce rite a soutenu l’unité
à la Foi et est devenu l’expression unique
à travers laquelle l’Eglise adore Dieu, rendant
présent sur l’autel de manière non
sanglante le Sacrifice de la Croix. La foi catholique nous enseigne que
la sainte Messe est le Sacrifice de la Croix. Le rite ancien maintient
un silence sacré, la contemplation ; bien plus, dans le
même temps, il rend présent le Seigneur
Jésus-Christ, dans une expression d’une riche
beauté liturgique, comme le vainqueur de la mort et du
péché.
« C’est pourquoi le Saint-Père propose,
non pas de façon obligatoire, mais propose tout de
même à l’Eglise tout entière
ce trésor du rite plus ancien à travers lequel
l’Eglise peut être sanctifiée. Et toute
cette richesse liturgique, toute cette richesse spirituelle, et toutes
ces prières si bien conservées à
travers les siècles, tout cela est offert par la Rome
d’aujourd’hui à tous, comme un don pour
tous.
« Ce n’est pas un don qui s’adresserait
à ceux-là seuls qu’on appelle les
“traditionalistes” : non, c’est un don
pour toute l’Eglise catholique. Et ce don, librement offert,
le Saint-Père le fait au moyen de cette merveilleuse
structure de l’Eglise, que constituent les paroisses, les
prêtres et les chapelains dans les chapelles où
l’on célèbre l’Eucharistie.
Par la volonté du Vicaire du Christ, ils doivent accepter
les pétitions et les demandes des fidèles qui
désirent cette Messe, et ils doivent la leur offrir.
« Et même lorsqu’il n’y a pas
de demande spécifique, ni de requête, ils
devraient la rendre accessible, afin que chacun puisse avoir
accès à ce trésor de la liturgie
ancienne de l’Eglise. Là est l’objectif
primordial du Motu proprio : une richesse spirituelle et
théologique. Le Saint-Père veut que cette forme
de la Messe devienne normale dans les paroisses afin que, de cette
manière, des communautés jeunes puissent aussi se
familiariser avec ce rite.
« Je suis très content de voir ce DVD didactique,
qui a été créé pour
l’instruction des prêtres, et non seulement des
prêtres mais aussi des fidèles qui depuis si
longtemps n’ont connu que le nouveau rite, afin
qu’ils se familiarisent avec cette forme du rite romain.
Cette vidéo a été
créée pour préparer des
prêtres afin qu’ils puissent
célébrer ce rite de manière digne et
sainte, avec piété, avec amour, d’une
façon qui corresponde à ses exigences
particulières.
« C’est pourquoi cette initiative est la bienvenue.
Et moi, en tant que président de la Commission pontificale
Ecclesia Dei, à Rome, avec les cardinaux qui en sont
membres, nos conseillers et avec le personnel qui travaille sur ces
programmes, je remercie Mère Angelica, et tous ceux qui ont
participé à ce projet, des efforts consentis pour
aider les prêtres à offrir plus dignement
à tous les membres de l’Eglise catholique ce
trésor du rite plus ancien. Merci. »
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Messe à Notre
Dame de Paris le 17 juin 2008
|
Entretien
exclusif accordé
par
Son Excellence Monseigneur Albert Malcolm Ranjith Patabendige,
secrétaire de la Congrégation pour le culte divin
et la discipline des sacrements, accordé au site italien “Petrus”
qui l’a publié ce lundi 5 novembre.
Question
: Excellence, quel
accueil
a reçu le motu proprio de Benoît XVI qui a
libéralisé la Sainte Messe selon le rite
tridentin? Quelques uns, dans le sein même de
l’Eglise, ont un peu “tordu le
nez”… (note du traducteur: expression italienne
que nous reportons littéralement en français en
raison de l’image éloquente).
Réponse
: “Il y a
eu
des réactions positives et, inutile de le nier, des
critiques et des prises de positions contraires, même de la
part de théologiens, liturgistes, prêtres,
évêques et aussi des cardinaux. Franchement, je ne
comprends pas ces formes d’éloignement et
– pourquoi pas? - de rébellion contre le Pape.
J’invite tout le monde, mais par dessus tout les pasteurs,
à obéir au Pape, qui est le successeur de Pierre.
Les évêques, en particulier, ont juré
fidélité au Pontife: qu’ils soient
cohérents et fidèles à leur
engagement.”
Question:
A votre avis,
à quoi sont dues ces manifestations contraires au motu
proprio ?
Réponse
: “Vous
savez
qu’il y a eu, de la part de quelques diocèses,
aussi des documents d’interprétation qui visent
inexplicablement à limiter le motu proprio du Pape.
Derrière ces actions se cachent d’une part
Des préjugés de type idéologique et
d’autre part l’orgueil, un des
péchés les plus graves. Je
répète: j’invite tout le monde
à obéir au Pape. Si le Saint Père a
retenu de devoir publier le motu proprio, il a eu ses raisons que pour
ma part je partage pleinement.”
Question
: La
libéralisation du rite tridentin
décidée par Benoît XVI est
perçue comme le juste remède à tant
d’abus liturgiques tristement enregistrés
après le concile Vatican II avec le “novus
ordo”…
Réponse
: “Faites
attention, je ne veux pas critiquer le “novus
ordo”. Cependant je me prends à rire quand
j’entends dire, même par des amis, que dans une
paroisse un prêtre est saint en raison de
l’homélie ou de la manière dont il
parle. La Sainte Messe est un sacrifice, un don, un mystère,
indépendamment du prêtre qui la
célèbre. Il est important, voire fondamental, que
le prêtre se mette de côté : le
protagoniste de la Messe, c’est le Christ. Je ne comprends
pas, donc, les célébrations eucharistiques
transformées en spectacle avec des ballets, des chants ou
des applaudissements, comme malheureusement cela arrive souvent avec le
“novus ordo”.
Question
: Monseigneur
Patabendige,
votre Congrégation a plusieurs fois
dénoncé ces abus liturgiques…
Réponse
:
“C’est vrai. Il existe tellement de documents que
cependant ils sont de façon déplaisante
restés lettre morte, oubliés dans des rayons
poussiéreux ou, pis encore, à la corbeille
à papiers.”
Question
: Un autre point: de
nombreuses fois on assiste à des homélies
très longues…
Réponse
: “Ceci
aussi
est un abus. Je suis opposé aux ballets et aux
applaudissements dans le cours des Messes, qui ne sont pas un cirque ni
un stade. En ce qui concerne les homélies, elles doivent
regarder exclusivement l’aspect
catéchétique, comme l’a
souligné le Pape, en évitant la sociologie et les
bavardages inutiles. Comme exemple, souvent les prêtres la
font porter sur la politique parce qu’ils n’ont pas
bien préparé l’homélie, qui
au contraire doit être étudiée
scrupuleusement. Une homélie excessivement longue est
synonyme de peu de préparation: le temps juste pour une
prédication doit être de 10 minutes, au maximum
15. Nous devons bien nous rendre compte que le moment culminant de la
célébration est le mystère
eucharistique, je ne le dis pas diminuer la liturgie de la Parole mais
pour clarifier de quelle manière une liturgie correcte est
mise en œuvre.”
Question
: Revenant au motu
proprio, quelques uns critiquent l’emploi du latin durant la
Messe…
Réponse
: “Le
rite
tridentin fait partie de la tradition de l’Eglise. Le Pape a
convenablement expliqué les raisons de sa mesure, un acte de
liberté et de justice envers les traditionalistes. Pour ce
qui est du latin, je voudrais souligner qu’il n’a
jamais été aboli, et qu’en plus il
garantit l’universalité de l’Eglise.
Mais je le répète: j’invite les
prêtres, les évêques, les cardinaux
à l’obéissance, laissant de
côté tout type d’orgueil et de
préjugés.”
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