Lettre de la Bretagne Catholique et Romaine
N° 3 – 24 Juillet 2009

Pour la Sainte Anne!

Sainte Anne d'Auray : l'histoire






Un Jour de l'année 1625, un conseiller au Parlement de Bretagne mène une enquête en son manoir de Saint Jean Brévelay. Il interroge un paysan nommé Nicolazic. Notre magistrat a l'expérience des instructions civiles par auditions de témoins, et il procède avec prudence. Mais le cas n'est pas ordinaire. C'est l'Evêque de Vannes, son beau-frère, qui lui a demandé de l'aider de sa sagesse : Nicolazic a vu une pluie d'étoiles tomber sur son champ du Bocenno et sainte Anne lui est apparue pour lui faire retrouver une statue millénaire, et construire une chapelle.

L'évêque et le conseiller au Parlement sont finalement convaincus de la véracité du récit de Nicolazic. Il est d'ailleurs confirmé par des témoins dans ses parties essentielles, et la statue annoncée a été retrouvée. Tous les éléments de l'enquête préalable que l'évêque avait fait effectuer concordent avec les déclarations du voyant.

Alors, estimant les faits établis, Mgr de Rosmadec ordonne une seconde enquête sur les aspects théologiques et spirituels des apparitions de sainte Anne, et sur la personnalité de Nicolazic. Cette seconde enquête, confiée aux Pères Capucins, est également favorable, et l'évêque autorise pour le 26 juillet 1625, la première messe du pèlerinage. Une foule immense, évaluée à 100.00 personnes, y participe.
Depuis lors, les foules n'ont jamais cessé de venir à Sainte Anne d'Auray. Avant la visite du Pape en 1996, on estimait le nombre des pèlerins à 800. 000 par an. Et il est rare encore aujourd'hui que dans une famille bretonne quelqu'un n'ait pas fait le pèlerinage. Pour le pèlerinage de Jean Paul II , 150.000 personnes étaient là.

Ces apparitions et ces faits reconnus par l'Église, n'étaient pas destinés aux seuls pèlerins bretons. Le message confié à Nicolazic s'adresse à tous. C'est pourquoi Jean-Paul II a considéré Sainte-Anne d'Auray comme un lieu important à visiter. Mais avant de tenter de saisir la signification de ces apparitions, reprenons-en l'histoire.

En ce début du XVIIe siècle, Nicolazic est un paysan du " Broérec " - le Vannetais - qui ne parle que le breton et ne sait ni lire ni écrire. C'est cependant un agriculteur capable, aisé, de bon conseil. Mais c'est aussi un homme de vie spirituelle simple et profonde. Priant, aidant les autres, charitable. Enfin comme le diront ses historiens Buléon et Le Garrec un saint laïc.

Il faut noter que Nicolazic et sa femme - ils n'ont pas d'enfants encore - habitaient le village de Ker Anna, " village d'Anne " en breton, et leur champ du Bocenno selon une ancienne tradition aurait autrefois contenu une chapelle dédiée à sainte Anne. On avait des difficultés à travailler ce champ où les bœufs ne pouvaient entrer avec la charrue. Le père de Nicolazic en avait, quinze ans plus tôt, retiré certaines pierres de granit taillées pour construire une grange.

Au commencement d'août 1623 donc, au soir d'une journée de travail, et alors qu'il pensât spécialement à sainte Anne "sa bonne patronne", une lumière très vive éclaira la chambre de Nicolazic et une main apparut tenant dans la nuit un flambeau de cire. A plusieurs reprises, Nicolazic dans la suite, se verra reconduit la nuit, au long des chemins creux, par un flambeau qui le précède.

Un soir avec son beau-frère, ils verront une Dame blanche avec un cierge à la main au fameux champ du Bocenno. Une autre fois, c'est une pluie d'étoiles qui tombe dans le champ. Mais tous ces événements se déroulent paisiblement, lente ment. Et Nicolazic qui s'interroge ne change rien à sa vie, sinon prier encore plus.

Le 25 juillet 1624, veille de la sainte Anne, la Dame apparaît à nouveau le soir sur le chemin, lui dit des paroles pour le rassurer et le conduit chez lui, un flambeau à la main.

Nicolazic cependant ne peut rester avec les siens. S'interrogeant sur ces événements, il s'en va prier dans sa grange. C'est alors qu'il entend sur le chemin "le bruit d'une grande multitude en marche ". Mais il n'y a personne sur le chemin !

Puis dans la clarté, la Dame mystérieuse apparaît et voici qu'elle lui parle : " Yves Nicolazic, ne craignez pas. Je suis Anne, mère de Marie. Dites à votre recteur que dans la pièce de terre appelée le Bocenno, il y a eu autrefois, même avant qu'il n'y eut aucun village, une chapelle dédiée en mon nom.
" C'était la première de tout le pays. Il y a 924 ans et 6 mois qu'elle est ruinée. Je désire qu'elle soit rebâtie au plus tôt et que vous en preniez soin parce que Dieu veut que j'y sois honorée. "
Nicolazic, disent les historiens, s'endormit tranquille : le mystère s'éclairait et les choses prenaient leur juste place, au ciel comme sur la terre. Pourtant il allait falloir encore un an avant la première messe de sainte Anne au Bocenno. Les prêtres à l'époque n'étaient pas plus prompts qu'aujourd'hui à croire aux apparitions. Et, n'était-ce pas le plan de Dieu d'augmenter le dossier de faits concrets pour donner à la chapelle de sainte Anne le caractère le plus authentique en même temps que merveilleux ?

Le recteur réprimandait donc sévèrement le bon Yves Nicolazic. Mais deux chrétiens laïcs l'encouragèrent, M.M. de Kermedio et de Kerloguen : ce dernier, propriétaire foncier du champ du Bocenno promet de le donner pour la chapelle, et il lui conseille de prendre des témoins des faits merveilleux.
Quand dans la nuit du 7 au 8 mars 1625 sainte Anne apparaît une nouvelle fois, elle recommande à Yves de prendre ses voisins avec lui :
" menez-les avec vous au lieu où ce flambeau vous conduira, vous trouverez l'image (la statue) qui vous mettra à couvert du monde, lequel connaîtra enfin la vérité de ce que je vous ai promis ".
Quelques moments plus tard, les paysans déterraient au pied du flambeau une vieille statue de bois rongée, avec cependant encore des traces de blanc et d'azur.

Trois jours plus tard, les pèlerins commençaient à arriver en foule pour prier sainte Anne devant la statue. C'était la réalisation de cette prophétie à Nicolazic de la multitude en marche. Multitude qui ne s'est pas arrêtée jusqu'à nos jours.
Malgré les réserves du curé- qui finira par faire amende honorable - l'enquête se déroule comme nous l'avons indiqué au début, et la première messe officielle sera célébrée, par décision de l'évêque de Vannes, le 26 juillet 1625.

Le paysan bâtisseur

A partir de ce jour, Yves Nicolazic devient bâtisseur. Il dirige les travaux, conduit les charrois volontaires de pierre ou d'ardoise, les abattages de bois, paie les entrepreneurs, et tout cela avec sagesse et probité, lui qui ne sait ni lire, ni écrire, ni parler autre chose que le breton. La chapelle construite, il s'efface, quitte le village de Keranna pour laisser toute la place à sainte Anne et aux pèlerins innombrables




Etat des lieux de l'application du Motu proprio summorum dans le diocèse de Quimper et Léon

Le diocèse de Quimper et Léon exprime, de par sa dénomination, la dualité d'un département du Finistère très vaste géographiquement :

- Le Finistère Nord , de Brest à Morlaix
- Le Finistère Sud, de Quimperlé à Crozon

Si la ville de Brest accueille depuis plusieurs années une messe en rite extraordinaire tous les dimanches dans une chapelle (pour une ville de près de 200.000 habitants), le sud du Finistère n'est pas encore bénéficiaire des fruits de cette liturgie.

Pourtant, les conditions d'application du Motu proprio semblent parfaitement réunies.

En effet, un groupe stable de fidèles - au moins une quarantaine de personnes hors vacances scolaires et potentiellement plus d'une centaine en période estivale - est désireux de voir célébrée la messe en rite extraordinaire. Il s'agit notamment de jeunes familles, éloignées des clichés poussiéreux que l'on cherche par trop souvent à colporter. Malgré une demande faite à Mgr Le Vert, aucune suite favorable n'a été donnée à cette requête formulée avec charité et bienveillance.

Le manque de prêtres est, dans le Finistère comme ailleurs, une réalité dramatique à laquelle notre évêque doit faire face.
Dès lors, n'est-ce pas un luxe que de « réclamer » une messe supplémentaire ?

Il faudrait plutôt comprendre cette demande comme un facteur de richesse et une source de dynamisme dans un diocèse au sentiment religieux encore très présent dans les mentalités. Diversité ne signifie pas division : un seul rite catholique romain sous deux formes, telle est la « bonne nouvelle » annoncée par le motu proprio de Benoît XVI.

En outre, certains fidèles doivent faire une heure de route pour bénéficier de la liturgie tridentine à Pontcallec, dans le Morbihan. D'autres se tournent vers la Fraternité Saint Pie X au Trévoux, près de Quimperlé, à 45 minutes de Quimper.

Ne parlons pas des habitants du pays bigouden (Pont l'Abbé, Audierne) ou du Cap, qui se retrouvent éloignés de Brest et encore plus de Pontcallec. De même, les Morlaisiens sont loin de Brest, de Pontcallec et de Saint Brieuc.

Pourtant, face à une demande discrète mais réelle (plusieurs familles fréquentant la paroisse cathédrale notamment), des solutions existent : certains prêtres diocésains accepteraient sans doute d'apprendre à célébrer dans le rite extraordinaire. D'autres ont même reçu l'enseignement de cette forme liturgique et seraient heureux de dire la messe ponctuellement en latin.

Les fidèles attachés à la forme extraordinaire de la messe, loin de vouloir constituer une « chapelle » souhaitent, au contraire, s'intégrer dans une paroisse avec tout ce qu'elle apporte de vitalité et de joies communautaires.

Quant à l'édifice religieux susceptible de nous accueillir, de multiples possibilités s'offriraient aux fidèles, tant le patrimoine est riche en Finistère.

La ville de Quimper ou ses environs immédiats semble être le point de convergence naturel entre Quimperlé-Crozon d'une part, et Pont l'Abbé-Carhaix d'autre part.

En conclusion (provisoire), la place devrait être faite à une messe en rite extraordinaire dans le Sud Finistère car une demande réelle et sérieuse existe. De même, en pays de Morlaix, les fidèles attachés au rite extraordinaire attendent avec patience qu'une suite favorable soit donnée à leur requête.

Nos prières sont tournées vers ces intentions ainsi que vers notre évêque et nos curés que nous continuerons à solliciter avec patience et respect.


Le Motu proprio Summorum Pontificum, facteur d'unité paroissiale

POUR MGR AILLET, PLUS L'APPLICATION DU MOTU PROPRIO SE FERA AU SEIN MEME DE NOS COMMUNAUTES PAROISSIALES, PLUS LES PASSERELLES ENTRE LES FIDELES DES DEUX FORMES DU RITE ROMAIN SE METTRONT EN PLACE.

Vous avez écrit un livre concernant le Motu Proprio Summorum Pontificum. Est-ce que dans le diocèse de Toulon, d'où vous venez, et maintenant dans celui de Bayonne, ce texte du pape Benoit XVI vous semble être un facteur d'unité ?
Autant que je puisse en juger, c'est un lien. L'expérience de Toulon le montre amplement.

La paroisse personnelle pour la forme extraordinaire, établie à Toulon, s'insère tout naturellement dans la vie du diocèse. Dans le diocèse où j'arrive les choses n'en sont pas encore là.

Mais pour moi, à long terme, le Motu Proprio Summorum Pontificum sera nécessairement un facteur d'unité parce qu'il normalisera la possibilité pour les fidèles attachés à la forme extraordinaire de vivre leur foi sans avoir l'impression d'être marginalisés.
A mon sens, plus l'application du Motu Proprio se fera au sein même de nos communautés paroissiales, plus les passerelles entre les deux formes du rite romain se mettront en place.
Vous voulez dire entre les fidèles des deux rites ?

Oui. Je crois qu'il faut éviter de "chapelliser" la forme extraordinaire.
C'est-à-dire qu'elle reste une sorte de marginalisation, qu'elle réduise la vie ecclésiale de ceux qui ont recours à cette forme. Il y a deux manières de faire. Ou l'on fait appel à une communauté bien identifiée, ou l'on aménage un horaire pur la forme extraordinaire au sein d'une paroisse, de telle sorte que les aroissiens, qu'ils participent à l'une ou l'autre des formes du rite romain, boivent à la même soure de la paroisse.

Est-ce ce que l'on appelle la "réforme de la réforme" voulue par Benoit XVI ?

A mon sens, la réforme de la réforme consiste d'abord à redécouvrir l'esprit de la liturgie, aussi bien dans la forme extraordinaire que dans la forme ordinaire, perçue dans la grande tradition ininterrompue de la liturgie romaine. J'interprète donc le Motu Proprio Summorum Pontificum comme une première étape qui consiste à réaliser le réapprentissage de la forme extraordinaire pour réduire l'écart entre la manire de célèbrer selon les deux formes et retrouver les mêmes principes théologiques qui président à l'une et l'autre formes liturgiques. Dans une seconde étape, cela conduira peut-être à une réforme du missel qui pourra s'insérer dans les intuitions du mouvement liturgique et qui réduira ainsi ce que la mise en oeuvre de la réforme liturgique a pu avoir de trop arbitraire.
Mais, aujourd'hui, les futurs prêtres sont-ils seulement formés à célébrer dignement et en conformité avec les livres liturgiques ?
Il faut que nous soyons très attentifs à la formation liturgique et qu'elle nous permette de nous approprier l'esprit de la liturgie.
De ce fait, les futurs prêtres doivent bénéficier d'une formation très attentive et qui inclut dans le cursus lui-même la liturgie comme une discipline prioritaire. Et cela pour la simple raison qu'ele doit être "la source et le sommet de la vie de l'Eglise".

Mais plus concrètement ?

Il s'agit de former à une vie liturgique qui soit donnée au sein même du séminaire. Cette formation ne doit pas passer seulement par une étde de la liturgie, mais d'abord par une spiritualité liturgique, un usage pratique des rites liturgiques. Il faut avoir conscience que la liturgie est d'abord une vie plus qu'un objet d'étude.
Or nous assistons trop souvent à une réduction de la liturgie à une espèce de discipline intellectuelle qui en effet étudie les étapes de la constitution de la liturgie, ce qu'il faut faire aussi d'ailleurs, mais sans réduire la liturgie à l'histoire de la foi.
Il n'a pas été assez fait de la liturgie le lieu d'une expérience de la foi.
Or la liturgie, c'est la célébration de la foi. C'est une expérience concrète du Mystère de la foi. C'est ce vaste champ qui s'ouvre devant nous.

Source : Mater Sancta SPEI


Notre-Dame d'Espérance de Saint-Brieuc
Une dévotion bretonne et romaine
pour le salut de la France et la paix de l'Eglise catholique





Depuis au moins le XIVe siècle existait à Saint-Brieuc, sur un monticule qui domine la ville, une chapelle dédiée à saint Pierre, Prince des Apôtres.

En 1716, cet oratoire fut acheté et reconstruit par la Congrégation des Marchands et Artisans de Saint-Brieuc, sous le vocable de l'Immaculée-Conception. Il devint dès lors un centre de piété en l'honneur de la Très Sainte Vierge Marie.

Suite à la guérison merveilleuse d'un enfant en 1848, on commença à donner à la statue vénérée dans ce petit sanctuaire le nom de Notre-Dame d'Espérance. Une archiconfrérie « pour le salut de la France » y fut érigée par Bref du Bienheureux Pape Pie IX, le 8 août 1848 ; et en 1854, l'ancienne chapelle des Congréganistes fit place à une belle église ogivale, édifiée par les soins du fondateur de l'Archiconfrérie, le chanoine Prud'homme. Ce dernier fut reçu en 1862 par Pie IX qui recommanda aux associés de prier non seulement pour la France mais aussi « pour la paix de tout l'univers catholique ». Le Pape s'inscrivit en tête de tout le Sacré Collège sur le registre de l'Archiconfrérie, concéda de nouvelles indulgences à l'œuvre et au sanctuaire de Notre-Dame d'Espérance, décerna la couronne d'or à sa statue et fit don au chanoine Prud'homme des reliques de saint René, martyr des catacombes.

Pie IX désira enfin que Notre-Dame d'Espérance ait sa chapelle à Rome : le général des capucins accepta avec empressement un autel à Notre-Dame dans son église de l'Immacolata Concezione de la place Barberini.
Visitant et encourageant les Associés des villes où le menaient ses fonctions, le chanoine Prud'homme fut notamment reçu avec distinction par Monseigneur Pie, fameux successeur de saint Hilaire sur le siège de Poitiers. A Tours , il voulut aussi rencontrer le vénéré Monsieur Dupont, qui était lui-même zélateur de l'Archiconfrérie.






Le 17 janvier 1871, au moment où les Prussiens s'apprêtaient à envahir la Bretagne, à l'heure même où les associés de l'Archiconfrérie faisaient un vœu à Notre-Dame d'Espérance pour la préservation de notre pays, la Sainte Vierge apparaissait à Pontmain, à 3 km de la frontière bretonne.

Agitant les doigts lentement comme si elle l'eut accompagné, Notre-Dame souriait au chant du cantique Mère de l'Espérance qui avait été composé en 1848 par l'abbé Prud'homme. Dans le firmament, les petits voyants lisaient ce message d'espérance : « Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher ».

Dès le lendemain, les ennemis arrêtaient leur marche envahissante, et dix jours plus tard, la paix était signée. Notre-Dame d'Espérance avait sauvé la Bretagne et arrêté le cours des malheurs de la France.



En 1902, le sanctuaire briochin fut élevé par Léon XIII au rang de Basilique. Onze ans plus tard, le successeur du chanoine Prud'homme fut reçu en audience privée par saint Pie X qui inscrit à son tour son nom sur le Livre d'Or de l'œuvre et ratifia in perpetuum les nombreuses indulgences accordées à l'Archiconfrérie et à la basilique.

Celle-ci fut aussi le point de départ des pèlerinages qui, périodiquement, s'en allaient à travers la France, porter la prière du diocèse de Saint-Brieuc. Lourdes, Pontmain, Sainte-Anne d'Auray, La Salette, Notre-Dame de Brebières, Notre-Dame de Fourvières, Ars, Le Sacré-Cœur de Montmartre, Notre-Dame des Victoires, Sainte-Thérèse de Lisieux, Le Mont Saint-Michel, Saint-Martin de Tours connurent ainsi les délégations briochines.

L'œuvre de Notre-Dame d'Espérance, bénie et encouragée par les Souverains Pontifes et les Evêques, s'est ainsi répandue dans le monde entier et a rendu populaire le titre sous lequel Marie est invoquée dans cette basilique.
En 1927, environ 4.000 messes y étaient célébrées chaque année, et on y distribuait 100.000 communions.

L'Archiconfrérie comptait 175 confréries canoniquement affiliées, dont 153 dépendant du siège de Saint-Brieuc et 22 du centre de Rome.

A eux seuls, les registres de Saint-Brieuc contenaient alors les noms de 230.000 associés ; ceux de Rome en comptaient environ 80.000.

De plus, un nombre assez considérable d'églises, de monastères, de missions, de patronages et d'oeuvres de tout genre se placèrent à travers le monde sous le vocable de Notre-Dame d'Espérance, notamment en Angleterre, Espagne, Etats-Unis, mais aussi Pérou, Brésil, Japon, Chine etc.

Quelque peu mise en sommeil depuis une quarantaine d'années,
Notre-Dame d'Espérance reste chère à ceux qui dans leur jeunesse ont connu le faste de son pardon aux flambeaux.
S'étirant dans tout Saint-Brieuc, la procession clôturait le mois de mai en offrant à la Très Sainte Vierge Marie une couronne de feu dont la basilique était le centre. On vient encore quotidiennement chercher secours et réconfort aux pieds de la Mère de Miséricorde. Les nombreux ex-voto qui couvrent le déambulatoire témoignent des grâces obtenues de la « Trésorière des grâces divines » (Litanies de N.-D. d'Espérance).

Vouée au salut de la France et à la paix de tout l'univers catholique,
Notre-Dame d'Espérance serait-elle restée indifférente à la restauration liturgique et doctrinale amorcée par Benoit XVI dès le début de son pontificat ?

Des signes discrets nous inciteraient à croire le contraire.

Sous le double patronage significatif de Notre-Dame et de saint Pierre, la basilique fut ainsi la première en septembre 2007 à appliquer dans le diocèse de Saint-Brieuc & Tréguier le Motu proprio Summorum Pontificum.

En novembre 2007, le Pape rappelait que l'Espérance chrétienne ne pouvait être dissociée de la foi et concluait son encyclique Spes Salvi en priant Marie « Mère de l'Espérance » de nous apprendre à croire, à espérer et à aimer.

Cette Espérance, Benoit XVI vint la raviver en France à l'occasion du 150e anniversaire de la promulgation de l'Immaculée Conception, vérité fondamentale tant aux yeux des Marchands et Artisans de Saint-Brieuc, qui lui vouèrent leur chapelle au XVIIIe, qu'à ceux des membres de l'Archiconfrérie qui firent de Lourdes la principale destination de leurs pèlerinages.

Entrons donc dans l'Espérance et contemplons Notre-Dame, « Réparatrice de nos malheurs » (Litanies de N.-D. d'Espérance) œuvrer en ces temps décisifs pour « le salut du monde catholique et surtout de la France, l'Exaltation de la sainte Eglise (.) et la conversion des pécheurs » (Bref du 8 août 1848).





FRANCE ENTIERE - Création d'une fédération d'associations de demandeurs !

Nous vous annonçons la création d'une fédération afin de rassembler les associations de demandeurs. Nous ne devons pas rester seuls dans nos différentes régions.

Vous pouvez nous contacter via le site internet http://www.gelase.org ou par mail contact@gelase.org. Il est important de se regrouper pour demander l'application concrète du Motu proprio Summorum Pontificum!

Nous devons nous employer à le faire appliquer. Comme nous le dit le cardinal Canizares: " Même s'il n'existait aucun « traditionaliste » à satisfaire, la seule découverte de ces trésors justifierait amplement les dispositions du Pape."

Cette fédération vise à aider les catholiques souhaitant la célébration de la Messe selon la forme extraordinaire du Rite romain comme le prévoit le Motu Proprio du Souverain Pontife Benoît XVI, à s'intégrer dans la vie ecclésiale de leur diocèse.

Documents nécessaires pour la forme extraordinaire du Rite Romain:

- Le Missel de 1962: Missel Romain 1962

- Ordinaire de la Messe: Ordinaire de la Messe tridentine

- Explicatif de la Messe: Explicatif de la Messe tridentine

- Servir la Messe! : Servir la Messe!



Lieux de Messe sous la forme extraordinaire du Rite romain en Bretagne:


Côtes-d'Armor : Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier


SAINT BRIEUC - 22000 - Chapelle Notre-Dame d'Espérance, place Saint Pierre

Messes : dimanche et fêtes 11h
Célébrant : prêtre diocésain
Renseignements : 02 96 91 25 56 (Collectif Mater sanctae Spei)
http://www.matersanctaespei.fr


SAINT-BRIEUC - Chapelle saint-Hilaire 48, rue de Brocéliande - 22000 Saint-Brieuc

Dimanches et fêtes : 10 H 00
Semaine : 1er vendredi du mois à 18 H 30 et 1er samedi du mois à 09 H 00
02 96 39 56 70
FSSPX - http://www.laportelatine.org/district/lieux/22/22.php


LANVALLAY - Prieuré Sainte-Anne Avenue de Beauvais - 22100 Lanvallay

Dimanches et fêtes : 08 H 00 et 10 H 30
Semaine : 07 H 15 et 11 H 00, vendredi 07 H 15 et 18 H 30
02 96 39 56 70
Mr l'Abbé BARERRE
FSSPX - http://www.laportelatine.org/district/lieux/22/22.php


PLOUISY - Cours Sainte-Anne Kernabat 22200 Plouisy (ouest de Guingamp)

Dimanches et fêtes : 09 H 30
Semaine : heure variable (se renseigner)
02 96 40 02 19
02 96 44 28 72
FSSPX - http://www.laportelatine.org/district/lieux/22/22.php


Finistère : Diocèse de Quimper


BREST - 29200 - Chapelle Saint-Paul, rue Tourot (angle rue Levot)

Messes : dimanche et fêtes 10h30
Célébrant : prêtre diocésain
Renseignements : 02 98 44 43 28

BREST - Chapelle Sainte-Anne 43, rue Bruat - 29200 Brest

Dimanches et fêtes : 08 H 30 et 10 H 00
Semaine : 18 H 30
02 98 07 20 66
FSSPX - http://www.laportelatine.org/district/lieux/29/29.php


MILIZAC - Prieuré Saint-Sauveur Tréléon - 29290 Milizac

Semaine : se renseigner
02 98 07 20 66
FSSPX - http://www.laportelatine.org/district/lieux/29/29.php


LE TREVOUX - Monastère Saint-François d'Assises Domaine de Lanorgard - 29380 Le Trévoux

Dimanches : 07 H 15 et 10 H 30, sauf Rameaux à 10 H 00
Semaine : 07 H 15, sauf grandes fêtes à 10 H 30
02 98 71 88 79 (de 09 H 00 à 12 H 00 et de 14 H 30 à 16 H 30)
02 98 71 87 21
02 98 71 87 37 (aumônier)
FSSPX - http://www.laportelatine.org/district/lieux/29/29.php


PLOUJEAN - Monastère Notre-Dame des Fontaines "Traonfeunteuniou" - Ploujean - 29600 Morlaix

Dimanches : 10 H 30
Semaine : 11 H 00
02 98 72 00 21
Communauté proche de la FSSPX http://www.laportelatine.org/district/lieux/29/29.php


PLOUIGNEAU - Chapelle Notre-Dame du Mur Le mur - 29610 Plouigneau

Dimanches : 11 H 00
02 98 07 20 66
FSSPX - http://www.laportelatine.org/district/lieux/29/29.php


Ille-et-Vilaine : Diocèse de Rennes

RENNES - 35000 - Chapelle Saint-François : 43 rue de Redon

Messes : dimanche et fêtes 10h30 (chantée) et 18h30 (basse) ; semaine : voir site internet ; 1er samedi du mois 11h
Complies : dimanche 20h30
Adoration du Saint Sacrement : mercredi de 16h à 18h (en période scolaire uniquement)
Célébrant : chanoine Gwenaël Cristofoli (ICRSP)
Renseignements : 02 99 31 74 92 (Institut du Christ-Roi souverain prêtre)
http://www.saintfrancois.info


RENNES - Chapelle Saint-Pierre-et-Saint-Paul 44, rue Manoir de Sévigné - 35000 Rennes

Dimanches et fêtes : 10 H 30
Semaine : se renseigner, mais les 1ers vendredi et samedi du mois à 18 H 30
02 96 39 56 70
FSSPX - http://www.laportelatine.org/district/lieux/35/35.php


SAINT-PERE - École Sainte-Marie Le Bois Martin - 35430 Saint-Père

Semaine : 07 H 15 et 11 H 40, vacances scolaires se renseigner
02 99 58 89 07
FSSPX - http://www.laportelatine.org/district/lieux/35/35.php


SAINT-MALO - Chapelle Sainte-Anne 52, rue Jean XXIII - 35400 Saint-Malo

Dimanches et fêtes : 08 H 30 et 10 H 00
Semaine : 18 H 30 (se renseigner)
02 96 39 56 70, 02 99 58 89 07
FSSPX - http://www.laportelatine.org/district/lieux/35/35.php


Morbihan : Diocèse de Vannes


VANNES - 56000 - Église Saint Patern : rue de la Fontaine - derrière la Cathédrale

Messes : dimanche et fêtes 9h30 ; mercredi, jeudi et vendredi 18h30
Confessions : vendredi 18h-18h25 ; samedi 16h30-17h30
Célébrants : abbé Raphaël d'Anselme (diocèse)
Renseignements : 02 97 47 16 84 (Presbytère)

VANNES - Chapelle Sainte-Anne - 20, rue Aristide Briand (près de la préfecture) - 56000 Vannes

Dimanches et fêtes : 08 H 15 (se renseigner) et 10 H 00
Semaine : samedi et 1er vendredi du mois à 18 H 00
06 82 02 41 93 - 02 40 29 48 70
FSSPX : http://www.laportelatine.org/district/lieux/56/56.php


LORIENT - Chapelle Saint-Joseph 4 ,rue de Pressensé - 56100 Lorient

Dimanches : 09 H 55 (en principe)
02 97 21 54 65
FSSPX : http://www.laportelatine.org/district/lieux/56/56.php


BERNE - 56240 - Notre Dame de Joie - Pontcalec

Messes : dimanche et fêtes 10h30 ; semaine 7h30
Vêpres : tous les jours 16h
Célébrants : abbé Joachim Le Palud (diocèse), abbé Claude Michel (FSSP)
Renseignements : 02 97 51 61 17 (Dominicaines du Saint-Esprit)
http://www.dominicaines-du-saint-esprit.fr/presentation.php?page=institut_dominicain


GUER - 56380 - Chapelle Sainte Jeanne d'Arc - Coëtquidan

Messes : dimanche et fêtes 9h
Célébrant : prêtre du Diocèse aux Armées Françaises
Renseignements : 02 97 70 77 47


GUER- Chapelle Saint-Yves : Manoir du Grand Chêne - 17, rue Rencontre - 56380 Guer

Dimanches et fêtes : 18 H 00
02 96 39 56 70 - 02 99 08 22 91
FSSPX - http://www.laportelatine.org/district/lieux/56/56.php







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